[ Semaine de l'égalité des genres ] Jour 4 de la Semaine de l’égalité des genres, Seg-sibilisation partie 2 ! On parle sexualités 2ELGBTQQIA+ avec la recherche de la fondatrice de Sex Ed East, Lisa Dawn Hamilton.
Les cercles de la sexualité
La sexualité englobe presque toutes les facettes de notre identité :
- nos attitudes
- nos valeurs
- nos émotions
- nos expériences.
La sexualité dépend de facteurs individuels, familiaux, culturels, religieux/spirituels, légaux, professionnels, institutionnels, scientifiques et politiques.
C’est important de garder en tête que la sexualité, ce n’est pas juste une question d’attraction physique !
Orientation et identité sexuelle / affective
Le genre, l’identité sexuelle et affective, et l’orientation sexuelle existent sur un spectre.
Tout le monde se retrouve à différents endroits sur le spectre.
Quand on parle d’orientation sexuelle et d’identité de genre, on inclut tout le monde !
Donc, parmi de multiples formes d’identités toutes autant valides les unes que les autres , il y a être hétérosexuel·e (identité sexuelle) et cisgenre (avoir un sexe biologique qui correspond à notre identité de genre).
2ELGBTQQIA+ / Acronyme
2E = personnes aux deux esprits (et bispirituelles). Cette identité fait partie de plusieurs cultures autochtones.
L = personnes lesbiennes.
G = personnes gaies.
B = personnes bisexuelles.
T = personnes transgenres.
Q = personnes queers.
Q = personnes en questionnement (questioning en anglais)
I = personnes intersexes, chez qui les caractéristiques sexuelles se situent au‑delà de l’orientation sexuelle, de l’identité de genre et de l’expression de genre.
A = personnes asexuelles.
+ = personnes faisant partie des communautés de la diversité sexuelle et de genre qui utilisent une autre terminologie.
Check tes préjugés
- Il n’y a pas nécessairement de dynamique butch-fem (comportement davantage féminin ou masculin) dans les relations lesbiennes;
- Les personnes bisexuelles, tout comme les hommes gais, peuvent être monogames ou non-monogames;
- Le sexe ne nécessite pas la pénétration de quelque chose dans autre chose;
- Toutes les personnes trans ne veulent pas transitionner vers « l’autre » genre;
- Certaines personnes trans veulent ou ont besoin d’interventions médicales, d’autres non;
- Certaines personnes trans ne sont pas confortables avec leurs corps, d’autres le sont;
- Les expériences de dysphorie de genre peuvent être centrées sur le corps, mais aussi, souvent, de leur traitement dans la société;
- On ne parle pas assez de l’euphorie de genre !
Inégalités dans la santé
- Les personnes 2ELGBTQQIA+ font l’objet de discrimination dans le milieu de la santé, notamment de la santé mentale;
- Les inégalités sont plus fortes chez les personnes à la croisée de plusieurs oppressions (par exemple : personnes trans noires);
- Les personnes 2ELGBTQQIA+ ont davantage de problèmes de santé dans divers domaines;
- Les personnes 2ELGBTQQIA+ ont des plus hauts taux d’infections transmises sexuellement, sans doute par manque de soins de santé adaptés;
- Les experts rapportent qu’il est extrêmement difficile d’accéder aux soins d’affirmation de genre pour les jeunes au Canada, ce qui expose les jeunes trans et non binaires à des problèmes de santé mentale;
- Les taux de suicides chez les personnes 2ELGBTQQIA+ sont plus hauts, surtout chez les jeunes.
Suggestions pour un langage inclusif
- Se présenter avec ses pronoms
- Utiliser les pronoms inclusifs quand c’est possible, ou quand vous n’êtes pas sûr·es
- Soyez spécifiques dans vos termes :
- Vagin, utérus, ovaires, pénis : n’ont pas besoin de se rattacher à « la femme » ou « l’homme »
- S’il est possible d’utiliser un genre inclusif, faites-le : par exemple = les menstruations = les personnes qui ont des menstruations / qui menstruent.
- Il arrive de se tromper ! Corrigez-vous et continuez à dire ce que vous disiez avant. Remerciez la personne qui vous a corrigé. Demandez une question de clarification si c’est nécessaire.
Ressources :