Blogue de résistance féministe
Peut-on en dire autant des femmes comme groupe ?
On se fière avec droit des changements qu’apporte toujours de nos jours le mouvement féministe du siècle dernier. Le niveau d’éducation des femmes aujourd’hui est impressionnant. De même le nombre de femmes qui ont des emplois responsables, certains étant même bien payés, certains même gratifiants. Dans leur vie personnelle et de travail, les femmes ont bien plus d’options qu’il y a 50 ou même 30 ans. Certaines de nous bien plus que d’autres, mais passons.
Il y a deux façons de voir la politique partisane: de l’intérieur et de l’extérieur. Mon regard est externe et il me manque sans doute certaines connaissances. Et j’aimerais donc qu’on m’aide à mieux saisir l’enjeu!
Au Canada, se nourrir selon les normes de quantité et de qualité recommandées par Santé Canada est de plus en plus difficile pour les femmes vivant avec un budget restreint. Le besoin de se nourrir, en tant que droit humain fondamental, ne peut pas être comblé adéquatement si l’argent fait défaut. Tel est le sort de milliers de femmes et de familles monoparentales dirigés par une femme au Nouveau-Brunswick.
Voilà que je m’approche de l’ambassade du Canada à Tunis, situé dans un quartier calme entre des maisons individuelles, séparées par de beaux vieux arbres. Mon cœur, excité d’entrer dans la maison canadienne, se trouve enrobé d’un sentiment mitigé entre la grande joie d’un côté et une petite peur de l’inconnu de l’aventure qui se présente. Le gardien à la porte vérifia mon nom et la lettre reçue et me laissa entrer dans la salle d’attente. Je ne savais pas en ce jour-là, que le grand voyage, comme disait un proverbe chinois, commence souvent par un simple petit pas. Aussi, je ne savais pas que j’allais faire une rencontre qui donnera lieu à une merveilleuse amitié durable. En effet, par cette nouvelle j’aimerais rendre hommage à ma grande amie Leila, en tant que femme qui cherche toujours égalité en tout domaine, en tant qu’étudiante combattante pour atteindre ses objectifs et enfin en tant personne vivant avec un handicap physique qu’elle assume bien.
je sais que nos hommes ne reviendront plus, les voisines viennent toujours me demander si j’ai reçu des nouvelles, je me tais, elles comprennent.
Les jarres se vident du blé récolté l’été dernier, de l’huile des oliviers de mon père, lui aussi parti avec les autres.
Seul le pommier du jardin nous annonce que la vie n’a pas encore déserté notre village, mais pour combien de temps ?
J’écoute le souffle de ma fille endormie et je sais qu’il va falloir partir, avec elle et pour elle.