Blogue de résistance féministe

Voyons donc ! Journée international des femmes 2019
Lettre performée par Soraia Maurillo
Le 8 mars 2019

Un peu de mon histoire. J’ai eu mon premier enfant à 17 ans mais je ne savais pas comment j’allais joindre les deux bouts. Je me suis dit ok minute je dois être là pour lui, lui montrer le chemin. J’aime beaucoup prendre soin des gens et le cours d’aide en santé était disponible au collège. D’après eux, le salaire était compétitif. Mais quand j’ai gradué, seul des emplois en soins à domicile étaient disponibles dans mon village. Mais travailler en soutien à domicile – c’est une autre histoire. Pourtant, je me dis, je fais le même travail, j’ai les mêmes qualifications…, pourquoi je n’ai pas le droit au même salaire?

Ce texte fut rédigé et prononcé par Geneviève L. Latour dans le cadre de la Marche des femmes 2019 tenue à Fredericton le 19 janvier 2019.

Bonjour,

Je tiens d’abord à souligner que les terres sur lesquelles nous sommes rassemblé.e.s font partie du territoire traditionnel non cédé des Wolastoquiyik et des Mi’kmaqs.

5 bonnes raisons d’aller voter aux élections provinciales le 24 septembre :
1. Tu as le pouvoir d’exprimer ton opinion et d’influencer ton système social, économique et politique. Ton vote peut changer ta vie au quotidien.

Tu viens de passer la frontière, au prix de combien de sacrifices? C’est un exil pour ton propre bien dont tu ne mesures peut-être pas encore toutes les conséquences. Peut-être n’es-tu même pas accompagnée comme ces milliers livrés à eux-mêmes qui fuient la guerre, les violations des droits de la personne ou cherchent simplement à rejoindre leur famille, qui n’ont, parfois, de l’enfance que nous concevons, que l’âge. C’est un bref soupir de soulagement après la tempête et tout le courage qu’il faut pour quitter. J’espère que ton premier contact sera humain et respectueux de tes droits, la côte où se laisser tomber un court instant après avoir tant pagayé. C’est une terre enfin que tant d’autres n’atteindront jamais.

Le 6 décembre 1989, École Polytechnique de Montréal, Marc Lépine tuait quatorze femmes. Avant de se suicider, il blâme le féminisme comme résultat de son crime. Le Parlement du Canada commémore depuis ce drame en décrétant le 6 décembre comme Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes.

Texte de réflexion publié sur le Blogue de la Fédération des étudiantes et étudiants du Campus universitaire de Moncton (FÉÉCUM).

Vendredi le 10 novembre, une manifestation a eu lieu devant les bureaux de circonscription du premier ministre Brian Gallant et du ministre de l’Éducation postsecondaire Roger Melanson. Une soixantaine de manifestants, joyeux mélange d’étudiants et d’alliés, a bravé le froid pour s’y rassembler (Radio-Canada).

Je recours à mon oreiller…
Fuir loin d’une nuit brutale…
Je ferme les yeux en attendant l’aube...
L’aube de cette ville ne vous tente pas de se réveiller...
tout Pâle... tout froid…
Je ferme mes yeux de nouveau...
Je m’en fuis vers le placard de mes souvenirs…

Un soir.. après le coucher du soleil...
des personnes dans la chambre...
Des voix du monde d'ici et de là..
Sur les lits... des habits jetés...
Et là... sur la terre...des valises...
Noir c'était la couleur...
Noir ... comme le destin sombre qu'elle ignore...
Tout le monde parlait autour d'elle...
Des histoires que raconte la mère…
Des prières de la grande -mère...
Et elle…

Je suis une quadruple minorité. Immigrante sur un continent étranger. Francophone dans un milieu minoritaire francophone. Noire dans une société partiale. Femme dans un monde inéquitable.

Abonnez-vous à notre infolettre !
Tenez-vous au courant de nos dossiers et ne manquez pas nos actualités féministes.

Devenez membre !
Ajoutez votre voix à la nôtre. Devenir membre, c’est poser une action concrète pour faire avancer l’égalité des genres au Nouveau-Brunswick!

Devenir membre