Elles sont artistes, sportives, femmes politiques, militantes, scientifiques, aventurières… Elles ont marqué leur temps, réalisé des avancées, mené des combats, parfois obtenu des prix Nobel, et pourtant, certaines sont tombées dans l’oubli et ont été effacées de l’histoire officielle.
En octobre, c’est le mois de l’histoire des femmes, une occasion de leur rendre justice et de redonner de la visibilité à ces femmes victimes d’une société patriarcale qui ne les conçoit pas autrement que cantonnées aux tâches domestiques de la maison. Pour les (re)découvrir, nous vous proposons des lectures que vous pouvez trouver dans notre bibliothèque féministe.
Des livres illustrés pour petit·es et grand·es
1. Histoire du soir pour filles rebelles. 100 destins de femmes extraordinaire. Elena Favili et Francesca Cavallo.
Dans ce beau livre rempli d’images poétiques, les autrices dressent les portraits de 100 courageuses pionnières dans le monde. À la manière des contes racontés avant de dormir, ces histoires inspireront les enfants avec les parcours de femmes qui ont tracé leurs voies et réalisé leurs rêves.
2. Femmes. 40 combattantes pour l’égalité. Isabelle Motrot et Véronique Joffre.
Un livre haut en couleurs pour faire connaître 40 militantes d’hier et d’aujourd’hui qui ont combattu pour la justice sociale et l’égalité des genres, pour se faire entendre et défendre leurs droits. Les biographies ludiques et illustrées le rendent accessible au plus grand nombre.
Des récits de femmes francophones canadiennes
3. Entre le quotidien et le politique : facettes de l’histoire des femmes francophones en milieu minoritaires. Sous la direction de Monique Hébert, Nathalie Kermoal, Phyllis Leblanc
Cet essai universitaire se focalise sur des recherches dédiées aux femmes francophones en milieu minoritaire au Canada. En étudiant leurs pratiques et leurs savoirs, les auteur·rices mettent en avant l’histoire des communautés francophones sous un autre aspect tout aussi riche.
4. Anna Malenfant. Gloire de l’Acadie et du Canada. Anselme Chiasson
Qui est Anna Malenfant (1902-1988)? Artiste acadienne native de Cap-Pelé, elle se fait connaître dès son plus jeune âge pour sa voix prodigieuse. Elle faisait partie du Trio Lyrique et s’est rendue en tournée partout au Canada et aux États-Unis. Installée à Montréal, elle est toujours restée attachée à l’Acadie. Cette biographie retrace la vie de cette grande cantatrice.
5. Corinne Gallant : une pionnière du féminisme en Acadie. Simone LeBlanc-Rainville
Impossible de parler de féminisme en Acadie sans évoquer Corinne Gallant! Pour cela, une autre grande féministe acadienne, Simone LeBlanc-Rainville, lui consacre une biographie pour souligner son apport inestimable au mouvement. Née à Moncton, Corinne Gallant, a été professeure émérite de l’Université de Moncton, vice-doyenne de la Faculté des arts et a créé l’un des premiers cours à l’Université de Moncton portant sur la condition féminine. Elle a également coprésidé le comité de travail ayant mené à la création du Conseil consultatif sur la condition de la femme au Nouveau-Brunswick, tout en participant activement aux travaux de recherche de l’Institut canadien de recherches sur les femmes.
6. Avant de perdre la mémoire. Micheline Savoie
Acadienne d’origine, Micheline Savoie est une figure de proue dans la défense des femmes et des minorités, ayant mené une vie mouvementée entre Campbellton, Montréal, Ottawa et Québec. Elle a conservé ses journaux intimes qu’elle rédige depuis l’enfance et en livre des fragments dans un récit autobiographique en s’adressant à sa fille.
Un essai pour décoloniser l’histoire
7. Ne suis-je pas une femme? Femmes noires et féminisme. bell hooks
Si les femmes ont été invisibilisées de l’histoire, c’est d’autant plus le cas pour les femmes racisées. Dans ce livre majeur du « black feminism », bell hooks interpelle sur les diverses oppressions subies par les femmes noires : oppressions de classe, de race et de genre. Elle revient sur les mouvements pour le droit de vote aux États-Unis pour expliquer l’impasse dans laquelle se trouvaient les militantes noires, l’impossibilité de se rallier aux hommes noirs comme aux femmes blanches.
On joue?
8. Bad bitches only #RepresentationMatters
Connaissez-vous le jeu Time’s up ? Voici la version féministe créée par Inès Slim! L’objectif est de faire deviner un maximum de cartes en une durée limitée : en les décrivant, en un seul mot et enfin en mimant ou en dessinant. Une bonne idée pour tester votre culture, en apprendre plus sur les femmes de l’histoire et avoir du fun en famille ou entre ami·es.
Le jeu est disponible à la bibliothèque féministe (testé et approuvé par l’équipe!).
Télécharger le bad bitch dico.