Je recours à mon oreiller…
Fuir loin d’une nuit brutale…
Je ferme les yeux en attendant l’aube...
L’aube de cette ville ne vous tente pas de se réveiller...
tout Pâle... tout froid…
Je ferme mes yeux de nouveau...
Je m’en fuis vers le placard de mes souvenirs…
Là…
Je me sens l’odeur de ma mère qui vient de son coin préféré…
Cette odeur que j’ai souvent regrettée… un sourire sur mon visage…
Je continue mon chemin…
J’écoute la voix de mon père qui essayait en vain de murmurer…
Les fous rires de ma grande sœur m’attirent de loin…
Je sursaute de mon lit… tourne les yeux dans l’endroit...
Pas d’odeur…
Pas de voix… pas de rires…
Seule une odeur des coins froids...
Voix dure des murs brutals...
Je reviens vers le lit de mes rêves…
Toute seule…
Avec des photos d’une place qui me manque… tellement fort…
Blogue de résistance féministe
