En ce 8 mars, nous prenons le temps de célébrer la Journée internationale des femmes, une journée qui commémore les accomplissements et les avancées en ce qui a trait à la condition féminine dans notre société. C’est également un temps pour reconnaître les innombrables contributions de certaines personnes envers nos communautés et, par la même occasion, d’inspirer les futures entrepreneures, politiciennes ou gestionnaires du Nouveau-Brunswick.
Le « plafond de verre », bien que fissuré grâce aux réalisations dans divers domaines de notre société, est bien encore présent et retient l’avancée des femmes dans certains milieux. De ce fait, si l’un des objectifs principaux est bien de briser ce plafond, alors l’égalité des genres mérite une réflexion d’une durée plus longue que les 24 heures allouées à la Journée internationale des femmes. Il faut de l’écoute, de la compréhension et de la collaboration pour les autres 364 jours de l’année.
Après tout, nous sommes en 2017.
Pour un homme, être féministe, c’est très concevable; c’est une question d’écoute et de sensibilité aux inégalités que subissent les femmes et surtout, c’est avoir la volonté de participer à combattre ces inégalités. La condition féminine, ça nous concerne toutes et tous. Que ce soit dans les milieux de travail ou dans la communauté, l’égalité des genres est un sujet qui concerne autant les femmes que les hommes. Par conséquent, il est impératif que les hommes participent à la conversation et répondent présents lorsque vient le temps de sensibiliser, d’éduquer et de passer à l’action au sujet des inégalités.
L’égalité des genres requiert à ce que le « plafond de verre » soit bien plus que fissuré. Il faut que nous tous, comme hommes, participions à casser ce plafond et décidions d’assurer l’égalité dans nos milieux de travail et dans nos communautés.
Après tout, nous sommes en 2017.
Notre province connaît aujourd’hui des défis socio-économiques qui ont de sérieux impacts sur la croissance et la productivité. Pour relever ces défis, l’égalité des genres doit également figurer parmi les solutions. Pourquoi? Parce que, pour garantir notre avenir économique, nous avons besoin de main-d’œuvre qualifiée et compétence, de gestionnaires, d’entrepreneurs-es et de relève en entreprise. Dans ces conditions, recommander, encourager ou faciliter l’intégration des femmes tant dans les postes clés que partout sur le marché du travail, ce n’est pas une question de féminisme, c’est une question d’assurer la productivité, la performance et le développement économique de l’ensemble de la province en utilisant judicieusement tous les talents et la main-d’œuvre qualifiée et compétente.
Dans le cadre de mes fonctions au Conseil économique du Nouveau-Brunswick, j’ai le plaisir de rencontrer et de travailler avec des femmes exceptionnelles qui participent, de diverses façons, à l’essor de leurs entreprises et de leurs régions. Entrepreneures, gestionnaires, ou employées, ces professionnelles sont des modèles à suivre dans leurs communautés.
Somme toute, la condition féminine a connu du progrès. C’est important de le reconnaître afin de souligner les contributions faites dans le passé et de démontrer aux pionnières que leurs efforts ont porté leurs fruits. Cependant, il reste encore du travail à faire pour assurer une meilleure égalité des genres; je crois sincèrement que c’est une démarche qui doit inclure les hommes. Pour moi, le féminisme signifie que nous devons toutes et tous travailler ensemble pour atteindre l’égalité des genres.
Après tout, nous sommes en 2017.