Blogue de résistance féministe
Voilà que je m’approche de l’ambassade du Canada à Tunis, situé dans un quartier calme entre des maisons individuelles, séparées par de beaux vieux arbres. Mon cœur, excité d’entrer dans la maison canadienne, se trouve enrobé d’un sentiment mitigé entre la grande joie d’un côté et une petite peur de l’inconnu de l’aventure qui se présente. Le gardien à la porte vérifia mon nom et la lettre reçue et me laissa entrer dans la salle d’attente. Je ne savais pas en ce jour-là, que le grand voyage, comme disait un proverbe chinois, commence souvent par un simple petit pas. Aussi, je ne savais pas que j’allais faire une rencontre qui donnera lieu à une merveilleuse amitié durable. En effet, par cette nouvelle j’aimerais rendre hommage à ma grande amie Leila, en tant que femme qui cherche toujours égalité en tout domaine, en tant qu’étudiante combattante pour atteindre ses objectifs et enfin en tant personne vivant avec un handicap physique qu’elle assume bien.
je sais que nos hommes ne reviendront plus, les voisines viennent toujours me demander si j’ai reçu des nouvelles, je me tais, elles comprennent.
Les jarres se vident du blé récolté l’été dernier, de l’huile des oliviers de mon père, lui aussi parti avec les autres.
Seul le pommier du jardin nous annonce que la vie n’a pas encore déserté notre village, mais pour combien de temps ?
J’écoute le souffle de ma fille endormie et je sais qu’il va falloir partir, avec elle et pour elle.
Je vais vous parler de mes sœurs qui vivent cette inégalité sociale de femmes algériennes, elles qui sont nées sur une terre algérienne qui venait de gagner son indépendance chèrement acquise.
On apprend énormément par observation. Le savoir se transmet de génération en génération. Il eut une perte de savoir-faire et j’en ai subi les conséquences. Plusieurs autres d’ailleurs.
quelque chose bat la
chamade
dans ton silence
commotion je perds sans connaissance
ton silence acouphène comme du speed metal jour
et nuit